Cadres européens du XVI au XXème siècles

« N'importe quel objet peut être un objet d'art pour peu qu'on l'entoure d'un cadre. »
disait Boris Vian



Bien que cette citation doit s’entendre dans son sens le plus large, le cadre en tant qu’objet a permis et permettra encore de souligner et de subjuguer les peintures anciennes et contemporaines que nous offre le monde artistique.



Au fil des ans, le cadre a trouvé une place à part entière en tant qu’objet d’art lui même



C’est à ce titre que maître Olivier Lasseron nous présente lors de cette vente de nombreux cadres européens allant du XVI au XXème siècle.



Ne faisons pas de chauvinisme débordant, mais il est à noter que les cadres français présentés nous donne un beau panorama de l’évolution du cadre à travers les siècles, notamment avec ce beau cadre d’époque Louis XIII (n°125) ou encore celui d’époque Louis XIV présentant les rinceaux du décor Berain tout a fait appréciés à cette époque et dont le décor prend toute son élégance sur ce genre d’objet. Les décors s’épanouissent au fils des ans avec les rocailles des cadres Louis XV (n°149) pour retrouver leurs sobriétés sous le règne de Louis XVI avec cette belle paire de cadres figurant sous le numéro 172. Citons encore de cadre d’esprit néogothique figurant sur la page de couverture du catalogue (n°250) dont un Viollet le duc y aurait reconnu ses préceptes.



Les autres pays européens détenant un place particulière dans l’art du cadre et dont la renommée n’est plus à faire sont eux aussi bien représentés notamment l'Italie avec cette superbe paire de cadres du XVIIème (235) ou encore le numéro 216 présentant toute la fantaisie baroque dans le décor propre ce pays.

L’Espagne quand à elle nous présente des cadres aux décor riches et abondant notamment avec le lot 305 ou à l’inverse des décor plus sobre souvent à l’imitation du faux marbre tels qu’ils nous sont présentés avec les lots 220-300 et 301.

Terminons par les incontournables cadres hollandais à la sobriété élégante ou les guillochés font briller les reflets de la lumières sur leur douce patine (313 à 320)



Terminons sur les cadres de la fin du XIXème et du XXème où la fantaisie et l’éclectisme dans les décors et les différentes essences de bois permettent une diversité nous montrant l'magination de leurs créateurs.